mercredi 11 août 2010

Compte rendu : Aerosmith à Bercy

Sachant que je ne connais pas assez les compos du groupe, je ne suis pas en mesure de vous faire une review détaillée, avec un paragraphe sur chaque titre ( Et tant mieux ! )

Cependant, ayant assisté à mon " dépucelage " live concernant Aerosmith...

... Je peux vous assurer que le concert était d'enfer.

Je suis arrivé à Bercy vers 18h, à moto, avec mon père, et sans places.

Heureusement pour nous, parmi une énormité de revendeurs " mauvais ", nous avons rencontré une charmante femme, fan du groupe, que je remercie encore et qui a eu la bonté de nous céder pour un prix minime deux Cat. 1.

Enfin bref...

Arborant fièrement un tee shirt ZZ Top, j'entre tranquillement dans Bercy, accompagné de mon père. Nous allons retrouver nos places, assez bien situées ainsi que d'immondes sandwiches préparés avant de prendre la route !

Une première partie daubesque, nommée The Cribs, me rappelant Les Prostitutes d'Airbourne au Zénith, entre en scène sous de timides applaudissements qui deviendront rapidement des insultes massives proférées par un public hargneux vexé par cette prestation pitoyable.

L'attente est anormalement longue... Bercy est maintenant rempli à craquer.

Les lights s'éteignent, laissant l'immense drapeau Aerosmith flotter dans vide... Et c'est Everybody Must Get Stoned de Bob Dylan qui résonne joyeusement dans l'arène.

Au bout de 3 minutes environ, Bob Dylan ferme son clapet et laisse la place à la mélodie indy et juste énorme de Love in an elevator...

A travers le cri strident de Mr. Tyler, le rideau tombe, laissant apparaître un sublime mur d'amplis Marshall ainsi qu'un groupe en grande forme ( Joe et Steven pleins de p'tits froufrous ! )

La fosse est chaude et participe... L'ambiance est là !




Le rendu sonore est assez bof et brouillon mais je peux quand même vous affirmer qu'il n'y a pas eu de fausses notes chez Perry et de bugs quelconques dans les pilliers rythmiques !

Le début du show est pour le moment extra. Entre Love in an elevator, Back in the saddle, et Eat the rich ( Ma chanson préférée du groupe ) , c'est juste excellent !

Ensuite... Je deviens mitigé !

Les " ballades sucrées " telles que Pink, Livin' on the edge et Cryin' arrivent... Le public se calme et le show traîne en longueurs... Mais les interpretations sont parfaites !

La machine repart ensuite, agrémentée d'un monstrueux solo de batterie.

Tout s'enchaîne à la perfection. Le tandem Perry / Tyler fait le show. C'est fabuleux à voir.

La reprise de Baby please don't go est exceptionnelle.

Arrive le rappel ( Assez long ) et un retour sur scène pour le légendaire Dream On, immédiatement suivi d'un Walk this Way à réveiller un pape mort !


Le public se défonce... Le moment du : " Put your hands in the air " arrive, et, sur le coup, c'est juste magique. Un océan pastel se diluant avec force dans la lumière et la mélodie, sous les impulsions de Steven , qui semble béat devant cette vision hallucinante que lui fournit le public français...


Perry décoche enfin un superbement intense Toys in the attic. Les fans le savent : c'est la fin, il faut en profiter... Un dernier instant.

Le groupe entier vient saluer son public, ému.

Voilà, je regrette vraiment de ne pas avoir vu Aerosmith en 2007, sachant que beaucoup se permettent de critiquer ce concert de 2010, en le comparant avec son aîné.

En tout cas, j'ai pris mon pied et je me suis éclaté !

Un putain de groupe qui impose le respect. J'espère les revoir vite !

;)

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