mercredi 11 août 2010

Compte rendu : AC/DC au Stade de France 2010

... Ou le concert parfait !

Nous savions tous que la machine était rôdée... Mais atteindre un tel niveau de pureté, même pour assister à un show copié-collé à de multiples reprises... Il fallait le faire !

Je ne vais pas m'attarder sur un descriptif de chaque chanson jouée, car, mis à part High Voltage ( qui fut sublimement mélancolique ), il n'y aurait strictement aucun intêret ! ( Retournez lire mes Reviews de Bercy et du Stade de France 2009 )


Enfin bon... Je vais tenter d'être le plus concis possible !


Je suis arrivé sur le parvis du Stade vers 14h, accompagné d'un ami. Cette atmosphère sucrée et apaisante, identique à 2009, vint immédiatement me porter.

Heureux de retrouver des amis et de partager avec ceux d'un soir, un moment inoubliable... je profitais.

Posté devant la porte H, j'ai tapé un énorme sprint lors de l'ouverture à 16h30, manquant de m'étaler dans ces escaliers de béton merdiques à plusieurs reprises, pour être idéalement placé !

Je réussis à m'accrocher à la barrière, longeant la honteuse rampe de 3 mètres de haut.

J'étais mitigé car j'avais de quoi me poser, un adorable vigil en face de moi ainsi que de l'air... Mais de savoir que je ne verrai pas une seule fois Malcolm du concert... Cela me restait dans la gorge.

Nous attendions paisiblement, voyant le stade se remplir petit à petit.

Vers 18h, Killing Machine est arrivé... Est-il vraiment nécessaire de décrire cette prestation ?

Un chanteur... Vieux bad boy ringuard et rondouillard, look total cuir, gonflé à l'hélium au niveau la voix, qui n'a fait que geindre ridiculement durant 40 minutes.



Un guitariste noyé dans sa saturation immonde... Et le reste qui passe profondément inaperçu.

Bref... Oublions cette mascarade le plus vite possible !
Un intervalle de 30 minutes... Et c'est mon rêve de gosse qui se réalise.

Jovial et souriant, le Dieu Slash entre en scène, époustoufflé par un stade déja plein et sous le charme, pour entâmer un royal Ghost.



Le groupe entier envoie la sauce !

Le son est très bon... La joie est totale et générale !

Mr. Kennedy prend tellement bien la place de ce sombre et charmant Axl ! La présence scénique est là... Ainsi que la voix.



Les titres s'enchaînent tandis que ma nostalgie augmente... Mon rêve de scruter Slash, debout, face à moi, dégainant le chorus divin de Paradise City...

... Je suis aux anges.

Le groupe quitte la scène après un incroyable show... Tellement comblé...


De nouveau quelques minutes de pause... Puis, l'écran géant commence à diffuser le fameux Cartoon...

La pression monte pour enfin libérer, du bout de la rampe, dans un déluge d'artifices, un Angus hargneux et en forme.

Le son est excellent... Brian est au top !



... Le plaisir est immense.

L'énergie dégagée est impressionnante... Les titres se suivent, dans la même perfection. ( Un petit bug de la part du public, cependant, sur The Jack ! )

Je passe mon concert à profiter... A me dire que c'est peut-être la dernière fois que ces hommes sont " in da place ", à se dépouiller pour moi, et des milliers d'autres...

La magie est toujours là...
Angus nous offre un remarquable Let There Be Rock, tel l'envoyé de Dieu, une guitare à la main.


La fin approche... Les remords avec.
C'est dans le classique Brouaha divin de For Those About To Rock que le groupe se retire humblement, nous laissant de nouveau orphelins.
Voilà, je ne pouvais pas faire plus court. Je me rends à présent compte que l'émotion a plus parlé que moi.
Je prie maintenant pour que le train du Rock and Roll fasse une ultime escale, avant de monter vers les cieux.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire